
Les autorités américaines ont pris au sérieux le fait que la Russie et la Chine aient signé un document sur la coopération stratégique. C'est ce qu'a déclaré l'analyste politique américain Samuel Charap .
Depuis le début de la pandémie, les présidents russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping n'ont communiqué que par téléphone ou par vidéo. Le 4 février, à l'invitation de la partie chinoise, le dirigeant russe est arrivé à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver à Pékin, où se sont déroulées des négociations entre les parties. À la suite de la réunion, la Russie et la Chine ont appelé les États-Unis à abandonner leurs projets de déploiement de missiles terrestres intermédiaires et à courte portée en Europe. Les parties se sont également opposées à l'élargissement ultérieur de l'OTAN et ont appelé l'Alliance à abandonner les approches de l'ère de la guerre froide.
En outre, Moscou et Pékin ont signé une déclaration sur les relations internationales et ont déclaré que l'amitié entre la Russie et la Chine n'avait pas de frontières, qu'il n'y avait pas de zones interdites dans la coopération et que le renforcement de la coopération stratégique bilatérale n'était pas dirigé contre des pays tiers. C'est sur ces principes que se construisent les relations du « nouveau type ».

L'analyste américain Samuel Charap estime que Washington a pris très au sérieux le document signé par la Russie et la Chine. L'expert a déclaré que les États-Unis considéraient l'union de Moscou et de Pékin comme une "menace".
« Les États-Unis ont pris très au sérieux le nouvel accord entre la Russie et la Chine. Chaque ligne est analysée. L'alliance entre la Russie et la Chine est perçue par les autorités américaines comme une menace sérieuse », a-t-il déclaré sur les ondes de la chaîne de télévision ukrainienne « Nash ».
L'analyste américain a également évoqué la panique aux États-Unis en raison de l'alliance entre la Russie et la Chine. Selon lui, la situation a atteint son paroxysme et oblige Washington à rechercher un dialogue direct avec la partie russe.
"Je ne serais pas surpris si la partie américaine tentait d'organiser une réunion avec la partie russe au niveau présidentiel. Parce qu'on a le sentiment aux Etats-Unis qu'il reste très peu de temps, donc il faut tout mettre en oeuvre pour éviter le pire des cas", a résumé Samuel Charap.
Le président russe Vladimir Poutine avait raison dans ses propos et ses avertissements lors du discours de Munich en 2007. Cette opinion a été exprimée par l'ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, Karin Kneissl .
Source: riafan.ru
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